Bien que le Jura soit réputé la région la plus froide de France, je ne me hasarde plus à y garantir la neige en décembre même si nous ne serons guère éloignés des plus hauts sommets : le Grand Crêt (1702 mètres), le Crêt de la Neige (1717 mètres) et le Reculet (1719 mètres). Nous serons aux portes sud du parc naturel régional du Haut Jura et à une douzaine de kilomètres de la Suisse. Nous nous partagerons alors en deux types d’itinéraires : soit gravir l’un des sommets cités plus haut, soit parcourir le plateau jurassien, en évitant soigneusement les pistes de ski de fond. Et, qu’il neige ou non, nous découvrirons de magnifiques sapinières, des fermes isolées, de merveilleuses combes et des crêts altiers. Nous observerons certainement le chamois à défaut de pouvoir admirer le lynx, certes présent, mais tellement discret… Avec André à la boussole. Avec André et Luc Lelotte à la photographie
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En ce début décembre, je vous donne rendez-vous au coeur d’un admirable village condruzien : Mozet ! Il est situé sur le versant sud de la jolie vallée du Samson, blotti à flanc de collines verdoyantes, dans un paysage de prairies et de bosquets. Prenons le temps d’admirer l’unité architecturale remarquable du noyau ancien. Le gris du calcaire et le noir des ardoises dominent dans tout le village, ce qui lui confère un charme indéniable. Sachez qu’il est l’un des premiers à être élu « plus beaux villages de Wallonie ». Plongeons ensuite à travers champs pour mieux rejoindre les massifs environnants. Nos paysages alterneront entre milieux ouverts et milieux forestiers, avec de superbes vues sur la vallée. Nous emprunterons une partie du chemin de St Jacques de Compostelle, traverserons le Samson, surprendrons des oeuvres de Land art (créations artistiques en pleine nature)… Nous nous ferons le plus discrets possible pour ne pas réveiller Dame nature qui se blottit doucement dans sa couette hivernale ! A bientôt sur les sentiers de la découverte … Avec Samuel à la boussole et Véronique Chenut à la prise de photos :-)
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Marche dans et autour de la ville de Bastogne, sur les traces de la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, plus de 70 ans après les faits. La région de Bastogne est marquée par la dernière contre offensive allemande de la deuxième guerre mondiale : la bataille des Ardennes, et le siège de la ville de Bastogne qui se déroule de décembre 1944 à janvier 1945. La bataille des Ardennes aura des conséquences militaires majeures pour les Allemands puisqu’ils y perdront leurs meilleures unités. Elle aura aussi des conséquences politiques importantes car en attaquant sur le front occidental, Hitler a fait le jeu de Staline. L’Armée rouge pourra ainsi franchir rapidement l’Oder et atteindre l’Elbe. Mais la ville ne se résume pas à son rôle dans la deuxième guerre mondiale. Bastogne bénéficie aussi d’une situation naturelle importante à l’est de l’Ardenne belge et sur la ligne de crête qui sépare les bassins versants du Rhin et de la Meuse. Cette ligne constitue une des voies utilisées dès la préhistoire par les nomades et reprise ensuite par les Romains. Bastogne était entourée de remparts comportants environ 15 tours dont une seule subsiste, la porte de Trèves. Merci Max pour la rando et merci Joan-Pere Puig pour les photos
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«C’est bon, c’est wallon !», un slogan qui ne vous a peut-être pas échappé en mai 2016, dans la presse ou sur les réseaux sociaux… La Wallonie regorge en effet de producteurs et artisans qui s’attachent à révéler les goûts et la diversité de nos terroirs. Poussé dans le dos par plusieurs d’entre vous ;-), je n’ai pas résisté bien longtemps à associer cette nouvelle saison de randonnée, à la rencontre de plusieurs productions savoureuses ou originales. Si Rochefort est bien connue pour sa trappiste, elle n’en attire pas moins la curiosité que suscite l’autrucherie du Donneu. Ces grands ratites dans nos pâtures de Famenne, il fallait oser. Jacques et Lydie Bruyaux l’on fait ! Je vous propose d’aller à leur rencontre ; la visite de leur ferme est pour le moins instructive. La journée, quant à elle, nous offrira les joies d’une foulée débonnaire, entre ruralité et nature automnale. Avec Bernadette Preudhomme dans le rôle du paparazzi et Georgy dans celui de l'autruche :-)
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Depuis quelque temps je me suis pris de passion pour ce sport qui a été développé par les pays nordiques il y a plus d’un siècle. J’avais envie de vous le faire partager. Au départ, au coin du bois, vous recevez une carte ponctuée d’endroits à trouver. Si vous êtes au bon endroit, vous y voyez une balise. Celui qui a fait le tour le plus vite sans se tromper a gagné, mais la première victoire est, bien sûr, de trouver toutes les balises. On peut très bien marcher, puisque, comme chacun sait, « mieux vaut marcher dans la bonne direction que courir à l’envers ». Je suis persuadé que le sens de l’orientation n’existe pas ou plus depuis la préhistoire. Tout est question d’attention et de concentration. En plus, la boussole aide à remettre « droit ». Un minimum de technique à apprendre et on est parti. Bien entendu, ce qui aura été appris à ce petit jeu pourra resservir lors de vos randonnées diverses. Ma passion pour ce sport vient sans doute du fait que la progression (sur soi) me semble infinie…et que c’est une formidable opportunité de voyager. C’est ainsi que j’ai rencontré Philippe, un spécialiste toulois. Il nous met une carte à disposition le samedi pour faire des exercices. Le dimanche, son club organise une compétition sur les hauteurs de Nancy. Avant les exercices sur le terrain, je vous aurai expliqué les bases de la technique permettant de bien profiter de ces moments de découverte. Merci André.
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C’est lors de l’ascension du M’goun (4068 m), en mai 2015 qu’est venu le projet d’organiser un trek au Maroc. L’Atlas marocain divisé en trois massifs : Anti Atlas, Haut Atlas central et Moyen Atlas, représente une superficie de 2 à 3 fois le massif Alpin français ! C’est dire les possibilités de treks et surtout la diversité des paysages rencontrés. C’est avec vous que je propose de découvrir le Djebel Sahro, massif montagneux constitué d’une longue crête, parallèle au haut Atlas central, situé à l’Est de Ouarzazat et formant une zone de contact avec le Sahara. Ses falaises et nombreuses aiguilles rocheuses lui valent le surnom de « Hoggar marocain ». C’est à partir de novembre que les treks dans le Djebel Sahro deviennent praticables, avant, la chaleur y est suffocante. Le climat revêt un caractère aride continental malgré les altitudes relativement élevées (L’amalou n Mansour - 2712 m), point culminant du massif. La durée totale de ce trek durera 6 jours complets avec des étapes de 5 à 7 heures de marche effective, portage à la journée. Aucune difficulté technique, trek similaire aux randonnées des massifs préalpins pour les altitudes. Altitude de départ 1350 m, point culminant 2450. Deux guides diplômés encadreront ce trek. Moi-même pour la gestion du groupe, concepteur de l’itinéraire proposé et Omar, guide marocain diplômé, qui m’a accompagné pour l’ascension du M’goun et travaillant pour les plus grandes agences européennes. La logistique sera prise en charge par un cuisinier et des muletiers. Vous l’aurez compris, c’est sous tente que nous dormirons en montagne et repas pris dans une « tente mess ». Cette première organisation en terre marocaine sera très certainement suivie d’autres projets (printemps - été 2017) comme l’ascension du M’goun (4068 m), deuxième sommet d’Afrique du nord. Un dossier technique complet et très détaillé sera envoyé à chaque participant dès le printemps 2016. Christian derrière la caméra et Philippe devant le groupe :-)
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Amsterdam, la capitale néerlandaise, la ville de la tolérance et la cité cosmopolite à taille humaine s’ouvre à nous ! On y découvre tous les endroits incontournables, rien que pour nous, pour les amoureux d’ambiance conviviale et citadine dans le quartier Rouge, le Dam, le Jordan, de Pijp, ou entre les nombreux canaux, vieux de 400 ans, vers les demeures patriciennes, flottantes ou de poupées, les squats «graffés», les marchés, les nombreux parcs, le béguinage, l’élégante courbe d’or, les anciens docks et vers d’autres quartiers plus excentrés, restaurés, réaffectés, plus contemporains…Tous les quartiers d’Amsterdam sont de véritables musées à ciel ouvert de toute façon ! On y respire un parfum international dans un décor de village aux dimensions mondiale et humaine. On y cultive les tulipes, les cafés bruns et un art de vivre à l’ancienne ; c’est vraiment «gezelligheid», un concept intraduisible, entre convivialité, bien-être et sociabilité. On y déguste la bière, le genièvre, le hareng salé, les fromages… Amsterdam, la Venise du Nord, s’ouvre à nous. Rando : Béatrice Photos : Daniel Barzin
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Si la Bourgogne est sans doute la région la plus prestigieuse au monde en ce qui concerne les vins, elle ne jouit pas de la même réputation pour la randonnée, loin s’en faut ! Eh bien, c’est dommage, car la région offre des itinéraires et des sites très intéressants. Il y a d’immenses forêts domaniales et communales, le canal de Bourgogne, des sources jaillissant de la paroi calcaire, des chapelles et monastères et aussi des combes spectaculaires, qui rappellent les reculées du Jura. Des itinéraires y ont été créés, on doit parfois s’aider des mains, c’est ludique et cela permet de découvrir des vues saisissantes. Bien entendu, nous marcherons dans le vignoble et nous goûterons à la production locale, du côté de Nuits-Saint-Georges. Nous bivouaquerons non loin de cette cité et, avec les volontaires, une fois la nuit venue, nous descendrons dans une brasserie pour un petit repas et un petit verre. Par et avec André :-)
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Un seul séjour dans ce massif a suffi pour vous inviter à partager avec moi la découverte d’un joyau méconnu situé dans la partie méridionale du massif vosgien : les ballons comtois. Nous commencerons ce périple au départ d’une chaume, perchée au bout de nulle part, loin de toute activité humaine, à l’écart du bruit récurrent de notre quotidien. L’ensemble du massif étant préservé de tout accès motorisé, sensation de calme, bien être et du plaisir de découverte nature dans sa plus simple expression ne nous quitterons plus durant ces trois jours de vagabondage pédestre. Chaque jour nous irons à la rencontre d’un lac différent avec vue imprenable depuis un belvédère. Durant l’automne et son été indien, chaque lac s’enflamme des reflets des rochers, de la forêt multicolore ainsi que de beaux moutonnements nuageux. Ici, chaque saison apporte une touche de gaieté différente laissant nos sens émerveillés par l’authenticité de Dame nature. Le ballon d’Alsace, à ne pas confondre avec son grand frère, le Grand Ballon, sera notre point culminant avec ses 1248 m. Comme la majorité des sommets vosgiens, il se caractérise par son sommet arrondi en forme de dôme, avec sa ferme auberge typique et ses chaumes, où paissent les fameuses vaches vosgiennes. Au fait, que fait également sur ce sommet notre très chère Jeanne d’Arc ? Vu l’inaccessibilité du massif aux voitures, les trois jours se dérouleront avec portage (léger). Les fermes auberges qui nous accueilleront ont également un charme authentique laissant aux hôtes un souvenir impérissable. Philippe à la rando, Bernadette Preudhomme et Pierre Wagenaar aux photos.
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Le col du Grand Saint-Bernard est franchi depuis la préhistoire. De nombreuses traversées sont attestées lors de l’époque romaine et Napoléon y passa avec grand fracas (40000 hommes) en 1800. Le col est emprunté aussi par la via francigena, qui relie Canterbury à Rome. Cette voie existe au moins depuis le Xème siècle date à laquelle saint Bernard décida d’y construire un hospice digne de ce nom, pour protéger les pèlerins des intempéries et des brigands. Le lieu rappelle aussi le fameux chien, utilisé jadis pour le sauvetage en montagne. Il pouvait repérer une personne enfouie sous six mètres de neige. Mais aujourd’hui, le berger allemand l’a supplanté et reste beaucoup plus efficace que toute technologie… Du col, nous prendrons vers l’ouest pour rejoindre le célébrissime tour du mont Blanc. Heureusement, nous serons en septembre, hors de la foule habituelle ! En effet, le tour du mont Blanc attire des cohortes de marcheurs, « traileurs », cyclistes et autres conducteurs de véhicules historiques. Ces derniers prennent la route, tout de même… Il me semble que nous serons à l’envers de l’itinéraire prévu, ce qui nous mènera dans le val Ferret, qui rappellera à certains d’entre nous la formation d’accompagnateurs en montagne. Nous quitterons alors les sentiers battus pour rejoindre tranquillement Bourg-Saint-Pierre. Photos et rando : André
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Après avoir parcouru les côtes de Texel, des caps Gris Nez et Blanc Nez et de la Baie de Somme, poursuivons notre découverte du littoral de la Mer du Nord et de la Manche pour rejoindre plus au sud encore, la Baie du Mont-Saint-Michel… Ce site, reconnu comme Patrimoine mondial, est classé par L’UNESCO pour l’immensité de son Estran, l’ampleur de ses marées, la richesse de ses milieux naturels et la présence du Mont-Saint-Michel, haut lieu de pèlerinage et d’architecture. Ce séjour nous permettra de parcourir l’immensité de la baie, entre terre et mer, ciel et eau ! Les paysages y sont aussi variés qu’insolites : herbus, polders, falaises, rivières, dunes, marais, ports et pêcheries sur fond de sables retravaillés d’heure en heure par des marées classées parmi les plus puissantes du monde. C’est une chance : la date de notre séjour correspond à une période de vives eaux ( coéf. de 111 soit un des plus grands coefficients de l’année c’est à dire que la hauteur d’eau entre pleine et basse mer atteint jusque 13 ,30 mètres de hauteur.) Le soir, exceptionnellement, la marée nous fera le grand jeu. Dans un grondement d’enfer, nous assisterons à l’étonnante remontée du «Mascaret» : cette barre d’eau, qui peut atteindre 1 mètre de haut, déferle comme une onde puissante et régulière et le Mont se transforme alors pour moins d’une heure en une véritable île… La Baie du Mont-Saint-Michel est l’endroit idéal pour observer et expliquer le phénomène des marées. Grâce à sa nourriture abondante et la diversité des milieux, elle attire aussi en son sein des milliers d’oiseaux et donc, votre guide pourra à nouveau vous faire partager sa passion pour l’ornithologie. Pour continuer dans le spectaculaire, la mer se retire sur plus de 20 Km de la côte et libère ainsi 21 000 hectares de sables. Programme : 2 jours de rando côté Normandie pour approcher la baie dans toute sa splendeur. Au départ de Saint-Jean le Thomas, surnommé le «petit Nice» de la Manche pour la douceur du climat, nous nous enfoncerons dans la campagne normande pour ensuite rejoindre la côte. Parcours le long des falaises de Champeaux, réputé comme les plus beaux kilomètres de France : nombreux promontoires de plus de 70 mètres et panorama exceptionnel sur le Mont St Michel et les côtes bretonnes. 1 jour consacré à la traversée de la Baie et la découverte du Mont St Michel. Rando encadrée par un guide agréé « guide de la Baie » réservé uniquement pour notre groupe (sécurité et quiétude oblige). Arrivée au Mont St Michel à mi-journée, à contre-courant des hordes de touristes. Découverte du site dans toute sa sérénité, le calme revenu et au soleil couchant. Perché en haut du Mont, nous sommes en première classe pour le début du spectacle : très grande marée coéf 111, clap «première», c’est parti ! Repas du soir au Mont-Saint-Michel. Une soirée consacrée à l’observation de la grande marée et l’arrivée du mascaret (lame d’eau). Spectacle naturel inoubliable. Fin du séjour vers 10h. Journée libre. Rando avec JP bien sûr et photos de Jacques Lemoine et de Daniel Barzin.
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Cette année je fais confiance à ma connaissance de cette région pour trouver des parcours qui seront les reflets les plus représentatifs de ces magnifiques régions qui allient à la fois de vastes plateaux calcaire arides, essentiellement réservés au pâturage et aux randonneurs épris de grands espaces, ces landes dénudées souvent entrecoupées de « sots » ces dépressions circulaires où l’on trouve un peu de terre arable, mais aussi de belles forêts de chênes verts et de châtaigniers qui surplombent des vallées étroites où coulent les gardons qui n’ont de cesse que de retrouver le Gard. Nous longerons aussi les «drailles», par où transhumaient les troupeaux de moutons, nous serons aussi aux faîtes des cols et des corniches, au dessus des falaises impressionnantes, parmi les mas et les fermes, jadis regroupés en hameaux dont l’architecture remarquable et unique que l’homme d’hier a si bien intégré dans cette nature particulière. Pour relier ces différentes étendues, il sera parfois nécessaire d’utiliser les navettes qui desservent les villages. Que dire de cette période de fin septembre, sinon que c’est celle des couleurs, de la lumière, des châtaignes, des figues fraîches et d’un climat moins torride que l’été. C’est aussi le charme des sentiers calmes, des gîtes peu encombrés et de l’accueil chaleureux des hôtes cévenols. Avec Francis comme guide et Evelyne Dupont derrière l\'appareil photo.
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Il y a déjà pas mal de temps que je cherchais un trek original dans le massif pyrénéen, et le voici enfin fraîchement sorti de mes pensées, imaginations et études cartographiques. Ce sera au coeur du Parc National des Pyrénées, haut perché entre la haute vallée d’Aspe et le pic du Midi d’Ossau. 7 journées passionnantes pour découvrir ensemble un massif sauvage, intense où chaque journée apportera sa petite touche personnelle par son paysage, ascension d’un sommet, chemin unique, voire mode de déplacement atypique en montagne ! Dès la première étape nous rentrerons dans la plénitude de ce trek en empruntant le spectaculaire chemin de la Mature, surplombant les gorges de l’Enfer, creusé dans la roche au 18° siècle afin d’acheminer les imposants sapins pyrénéens dans la vallée. Spectacle garanti. La suite de ce trek nous conduira jusqu’à la frontière espagnole, que nous franchirons pour y faire une étape. C’est aussi par une succession de lacs qui nous découvrirons ce massif verdoyant dont certains sont idéalement situés au pied des refuges où nous passerons la nuit. Jeux de lumières crépusculaires pour le plaisir du moment présent. La succession de lacs nous emmènera au pied du pic du Midi d’Ossau, sommet mythique du massif avec ses 2884 m, sommet que nous ne gravirons pas vu la difficulté technique mais que nous découvrirons sur plusieurs facettes. Tantôt de face, de derrière, au lever et au coucher du soleil, avec une nuit en refuge à son chevet. Le parc national des Pyrénées est aussi un espace sauvage préservé où vit une faune endémique. Deux espèces méconnues sont bien présentes au coeur du parc où nous évoluerons : l’isard et l’ours. Oui, au dernier recensement 30 ours vivent sur l’ensemble du massif pyrénéen. Merci à Philippe pour la rando et à Christian Lefebvre et Alain Bidoul pour les photos. Bonjour à tous, Après nos sympathiques retrouvailles de ce samedi, voilà les photos qui suivent. Ce sont celles que vous m'avez envoyées, données sur une clé USB et que vous avez vues tourner en diaporama à Muno (je vous laisse faire le tri des doublons, triplons,...).. Alain, quand tu auras un peu de temps, tu pourras collaborer à cet album en y déposant tes photos. A+ sur les sentiers et chemins ! Bertrand et Marie-Paul. Galerie de Bertrand & Marie-Paul
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Le Grand Site en quelques chiffres : Géographie -72 km de côtes, dont 15% seulement d’urbanisés -70 km² d’estuaire -5 stations balnéaires : Ault Onival, Cayeux sur Mer, Le Crotoy, Quend Plage, Fort-Mahon Plage -3 ports : Le Hourdel, Saint Valery sur Somme, Le Crotoy Les Labels -Grand Site de France® -Club des plus belles baies du monde - Site Ramsar 20.000 ha (site protégé) -2 sites classés sur les monuments naturels et les sites : Hourdel / Cap Hornu et Marquenterre Après avoir parcouru les côtes de Texel, des caps Gris Nez et Blanc Nez, poursuivons notre découverte des côtes de la Mer du Nord et de la Manche. Légèrement plus au sud, le littoral contrasté de la côte Picarde est échancré en son milieu par une baie merveilleuse, classée parmi les trente plus belles baies du monde et reconnue internationalement pour sa richesse écologique : la Baie de Somme. La Somme, c’est une longue histoire d’amour avec la nature et l’oiseau. Classée Grand Site de France, la Baie de Somme (fin du parcours du fleuve du même nom) s’étend entre la pointe du Hourdel au sud et la pointe de Saint-Quentin au nord (site classé). Cette baie séduit par ses espaces vierges et son calme, ses lumières ou sa brume, ses milliers d’oiseaux et sa flore (plantes comestibles : salicorne, l’obiome, oreilles de cochon…). Ses paysages varient au gré et à l’amplitude des marées. Tantôt une vaste étendue d’eau pénètre la terre sur près de 20 km; tantôt, c’est une mosaïque de sable, de «mollières» où paissent les moutons et de «vasières» où se plaisent les oiseaux limicoles. Si elle est attirante, la baie est aussi dangereuse et il est imprudent de si aventurer seul. Accompagné d’un guide nature local, nous irons au fil des marées à la découverte de la baie entre St-Valéry, cité médiévale, et Le Crotoy, charmant petit port de pêche. Carrefour migratoire important, ce sera aussi l’occasion d’observer et de reconnaître oies cendrées, canards pilets, huitriers pies, chevaliers gambettes. Et… peut être, plus au large, pourrons-nous surprendre quelques-uns de ces phoques qui ont colonisé la baie et flirtent avec le courant des marées (+ de 220 veaux marins et phoques gris en 2015) Autour de la baie, c’est aussi une «Somme» de biotopes différents qui défilent sous nos pas, des sentiers sablonneux des dunes du Marquenterre aux galets bleus des plages de Cayeux, aux falaises de craie d’Ault et de Mers-les-Bains, cité balnéaire aux magnifiques villas classées. Pour info, sur internet Le Grand Site Baie de Somme, avec ses paysages exceptionnels www.grandsitebaiedesomme.fr/ à voir grand site en vidéo. Avec JP bien entendu. Photos de Véronique Chenut et Jean-Jacques Mundchau
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Plusieurs d’entre vous m’ont déjà fait part de leur étonnement quant à la transformation rapide de cette «ville de campagne». Je vous propose dès lors d’aller à sa rencontre. Depuis l’époque romaine, Marche-en-Famenne constitue une ville carrefour que les siècles ont chargée d’histoire. Et auparavant déjà, adossée à la Calestienne, elle sut offrir à nos prédécesseurs les « sources », grottes et promontoires rocheux qui rendaient l’emplacement propice à l’habitat. Aujourd’hui, la Ville constitue un pôle économique et est citée en exemple pour sa rénovation urbaine. De sa préhistoire à son boulevard, en passant par ses remparts, nous débuterons cette journée par la lecture de ces traces et transformations récentes qui la déterminent aujourd’hui. Puis, c’est toute la magie d’un tunnel qui nous transportera, d’un seul coup, de la ville à la campagne, débouchant sur une vallée encaissée d’où sont sorties toutes les légendes du bourg. Entre l’adret et l’ubac de ce Fond des Vaulx, nous emprunterons les sentes qui mènent à la découverte des empreintes karstiques du site, avant d’aller arpenter les premiers contreforts ardennais qui surplombent la plaine de Famenne. Georgy à la rando et Evelyne Dupont aux photos
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Le Mercantour est le massif alpin le plus méridional de France. Il est bien connu pour deux choses : - sa vallée des Merveilles, célèbre pour ses peintures rupestres datant de l’âge du bronze. - la réapparition du loup en France dès 1992, en provenance des massifs italiens limitrophes. En décembre 1994 et en octobre 1998, j’y ai d’ailleurs vu ses traces dans la neige. Aujourd’hui, il a recolonisé une bonne partie de l’est de la France. Le voici dans les Vosges, en Sarre et même dans le département de la Meuse, à 40 kilomètres de notre cher pays ! Malgré la foule présente dans la vallée des Merveilles, le massif reste donc calme et sauvage. Les sommets dépassent les 3200 mètres d’altitude, quelques lacs se reflètent dans le paysage minéral, les aigles et vautours s’élèvent au gré des courants ascendants. Nous pourrons aussi basculer dans le massif de l’Argentera, du côté italien. Passages sauvages garantis… et aussi quelques vestiges militaires surprenants, comme cette voie d’altitude dallée. Rarement, un refuge ; plus sûrement, le beau temps… Photos et rando : André
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L’art de vivre danois est désormais réputé partout dans le monde pour sa qualité de vie et son écocitoyenneté. On y dénombre pas moins de 600.000 vélos pour 550.000 habitants. Nous aussi, nous allons adopter le mode de vie danois en pratiquant le vélo durant une journée. Si vous êtes un peu craintif à l’idée de faire du vélo dans une capitale, Copenhague vous fera changer d’avis. La ville est conçue pour les cyclistes (350 km de pistes cyclables surélevées, séparées de la route et très sûres) et vous verrez plus de vélos que de voitures dans les rues du centre-ville. Un tiers des habitants de Copenhague circule en vélo pour aller au travail et il est normal de voir des gens habillés en costume, en talons et jupes pédaler. Toute cette ambiance explique, en partie, pourquoi le Danemark est régulièrement en tête des sondages des pays où leurs habitants s’estiment les plus heureux. Le Danemark est aussi un des pays les plus anciens de la vieille Europe et donc l’un des plus riches en histoire (berceau des Vikings, une des monarchies les plus anciennes,...). Copenhague est intéressante pour son histoire et ses nombreuses expériences uniques et originales comme celle de Christiania. C’est une sorte de village autogéré au coeur de la ville, né en 1971 et autoproclamé ville libre. 900 personnes essaient ainsi d’y vivre ensemble. Au programme : deux jours de randonnée de 20 km à pied et une journée à vélo de 35 à 40 km, dans et autour de Copenhague. Tout au long de notre parcours, nous découvrirons des châteaux, des parcs, la plage d’Amager ( 5 km de sable blanc où l’on peut percevoir des îles et se balader dans les dunes) , un parc forestier où se trouve également le plus ancien parc d’attraction au monde, sans oublier la petite sirène. Le tout accessible à pied et en vélo. Venez goûter au pays du bonheur. Super rando avec Max. Photos de Colette Besseling
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Souvent je me félicite d’habiter dans ce village d’un millier d’habitants. Déjà quand j’entends à la radio tous les bouchons autour des grandes villes, mais surtout quand j’enfile mes chaussures de course, que je traverse la route, puis 200 mètres plus loin vire derrière le moulin du médecin et entre dans la forêt. Parfois, un chien, qui s’appelle Mirabelle, m’accompagne ou plutôt me précède, car il connaît mes habitudes. Nous ne rencontrons jamais personne si ce n’est un chevreuil, beaucoup plus rarement une biche ou un sanglier. Cette hêtraie est magnifique et s’étale sur la moitié sud de la Gaume. On peut s’y laisser couler et se perdre dans ses futaies sur six ou sept lieues… Nous nous fixerons tout de même quelques buts, comme le gros cron, remarquable tuf calcaire, l’un ou l’autre vestige de l’époque romaine, nombreux en Gaume, l’ancienne assiette du chemin de fer vicinal qui reliait la gare de Bellefontaine au village de Villers (on dit « Vilé ») -devant- Orval. On pourra aussi passer en France, en se remémorant les astuces des contrebandiers, et visiter un village lorrain. Nous retrouverons notre traditionnelle intendance, pour la première fois depuis cinq ans, synonyme de viande grillée et de délicieuses salades. Une amie, dont le père est agriculteur, nous prêtera son pré. André à la rando et aux photos :-)
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Je suis toujours aussi amoureux de la montagne, mais l’âge aidant, j’ai moins envie de courir les sommets, les crêtes et les cols mais plutôt de prendre le temps d’observer les magnifiques paysages, de décrire la vie des animaux, de déterminer les nombreuses fleurs qui à cette époque couvrent les alpages, bref, de transmettre cette connaissance qui m ‘a comblé pendant toutes ces années. Le déroulement des journées sera donc basé sur le plaisir de découvrir et de profiter de ce que la montagne nous offre, par exemple s’arrêter suffisamment au bord d’un lac pour y nager, ou encore une longue sieste à midi, ou encore observer les animaux à la jumelle, ou encore apprendre à lire le paysage, ou encore, ou encore… il y a tellement à faire sans trop d’efforts. Tout cela dans le Queyras, magnifique région des Alpes du Sud, privilégiées par 300 jours d’ensoleillement, pays de belles et grandes forêts de pins et de mélèzes, de nombreux alpages couverts, à cette époque, de tapis de fleurs, de lacs qui alimentent torrents et cascades. Le Queyras c’est aussi ces montagnes que j’appelle douces parce qu’elles ont déjà le goût du sud, tout en gardant cependant ces aspects de la haute montagne qui permettent de traverser tous les niveaux alpins pour atteindre finalement les zones rocheuses. Six journées au soleil dans un environnement de carte postale. Tous les soirs, au gîte, nous serons chaleureusement accueillis par ces montagnards méridionaux, qui conjuguent habilement la gaîté du sud avec la sagesse inhérente à la montagne. Rando : Francis Photos : Daniel Barzin
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C’est avec grand plaisir que je vais retrouver cette magnifique région, ce splendide gîte provençal et l’accueil chaleureux de ses hôtes. Selon Jean Giono, le massif du Luberon évoque une «baleine bleue» tant il est vrai que partout à l’horizon, le Luberon présente son dos rond comme celui de l’animal marin à l’échine d’un bleu transparent, irisé sous le soleil. Le Luberon, c’est aussi l’ombre des gorges de Régalon, les cailloux des Hautes Plaines, la fraîcheur du vallon de l’Aiguebrun, les senteurs de la garrigue et de tout en haut, sous le mistral, on aperçoit d’un côté le Ventoux et les Alpes, de l’autre l’étang de Berre et la Méditérranée. En cette période printanière, les forêts et les collines pullulent de fleurs (l’orpin, mille-pertuis, orchidées, ...), d’insectes et d’oiseaux (l’aigle de Bonelli, le vautour percnoptère, le cingle plongeur, le grand corbeau, ...) Cinq journées de contrastes entre, forêts luxuriantes, gorges profondes, vallons ensoleillés et crêtes battues par le vent, mais aussi six soirées de bonnes chères parfumées d’ail, de thym et de romarin dans un petit «mas» typiquement provençal. Merci à Colette pour les photos et à Françis pour cette belle rando
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Quel anagramme !! C’est la campagne publicitaire de l’OT ! Et pour nous LYON ONLY : Pour sillonner tous ses quartiers Pour découvrir le Coeur Historique qui fait partie des 500ha inscrits au Patrimoine Mondial de l’Humanité Pour traverser ses ruelles et ses places rutilantes honorées par des fontaines Pour se perdre dans les fameuses traboules, les bizarreries lyonnaises pittoresques Pour arpenter les pentes de la Croix Rousse et le quartier des Canuts Pour être surpris par les nombreux Murs Peints qui célèbrent l’histoire de la ville Pour monter jusqu’à la Basilique de Fourvière et au panorama le plus grandiose de la cité Pour parcourir les Halles de Bocuse, le ventre gourmand de Lyon Pour errer dans la Presqu’île et sur les Quais de la Saône avec ses marchés divers Pour flâner dans le Parc de la Tête d’Or et dans la Cité Internationale Pour explorer le quartier contemporain de la Confluence, en pleine mutation Pour admirer la nuit le Plan Lumière qui valorise le patrimoine architectural LYON ONLY Pour déguster les incontournables spécialités dans un vrai et petit Bouchon et dans une brasserie typique du début du siècle dernier ! Et enfin rencontrer les rêves, les traditions et les ambitions de Lyon. Avec Béa à la rando et Vronique Chenut aux photos :-)
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La Dordogne sort des flancs du puy de Sancy et se fraie un passage à travers le massif Central. Elle longe les massifs cantaliens et, en Corrèze, a servi de voie navigable du VIIIe siècle au début du XXe siècle. Enfin, elle n’était navigable que 27 jours par an, à la fonte des neiges et en automne. On construisait des courpets, longs de 16 mètres et d’une capacité de 17 tonnes. Les bois utilisés étaient le bouleau, le tremble ou l’aulne. On les chargeait principalement de bois destiné à la viticulture de basse Dordogne, mais aussi de châtaignes, de fromage, de cuir ou de charbon. Cinq hommes montaient à bord et, s’ils passaient bien les rapides, atteignaient Libourne après 6 jours de voyage. Là, on déchargeait la cargaison et on démontait l’embarcation pour la vendre comme bois de chauffage. L’équipage n’avait plus qu’à remonter à pied ! Vous avez compris que la trame de la randonnée correspondra au parcours des gabariers avec, notamment, des escales communes : Argentat et Beaulieu-sur-Dordogne. Argentat, ancien fief protestant, conserve quelques beaux bâtiments de caractère. Beaulieu, aux ruelles attrayantes, abrite une superbe abbaye. Rando et photos de André
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Lors de mes récents séjours en Crète, je suis tombé sous le charme : ah quel bonheur de parcourir ces sentiers sauvages qui sentent bon le thym et la sauge dans des paysages grandioses où la mer, les criques et la montagne ne sont jamais loin ! La crise grecque de ce début juillet 2015 m’a enfin décidé à mettre la Crète au programme ! Dans un esprit de solidarité sans doute mais aussi avec la volonté de partager au plus près, la culture, les traditions et l’hospitalité de ses habitants. Raison pour laquelle j’ai aussi choisi de travailler avec Anne, qui a sa propre agence de randonnées. Guide nature, elle nous accompagnera et nous fera découvrir la faune et la flore méditerranéenne, encore très riches en ce milieu de printemps, ainsi que les traditions crétoises comme la culture de l’olivier et la distillation du raki. Notre séjour se déroulera dans l’est de l’île et notre lieu de résidence sera le charmant village de Mochlos : quelques tavernes autour d’une crique, des volets bleus, des falaises aux couleurs flamboyantes, une île déserte, … le décor est planté. Sentiers de muletiers, chemins de terre bordés d’oliviers et gorges profondes nous guideront vers des sites insolites : villages perdus dans la montagne, visite d’un monastère, arrêt dans un « casani » (lieu où les crétois se rassemblent pour distiller le raki), pique-nique dans une ancienne bergerie. Et au détour d’une falaise vertigineuse, les vautours pourraient bien s’inviter au programme. Parce que la Crète est réputée pour l’excellence de ses produits, chaque soir nous nous retrouverons dans une taverne en bord de mer pour nous régaler de produits frais : viandes, légumes, poissons, calmars, poulpes, sans oublier le petit raki en fin de repas. Rando : JP Photos : Daniel Barzin
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Fin avril, un nouveau printemps s’est déjà installé, la nature à peine sortie de sa léthargie nous émerveille comme à chaque fois, laissant derrière elle de longs mois hivernaux. C’est dans la continuité de l’année dernière que se dessine ce weekend printanier, à la découverte de l’Ardenne luxembourgeoise, dénommée Oesling. Dans la continuité aussi dans le mode de l’hébergement, puisque ce sera à nouveau la formule bivouac grand confort : c’està- dire en camping avec toutes les commodités, et ce, loin de la foule estivale. Par contre, la région choisie de l’Oesling se situe plus à l’est, à la frontière avec l’Allemagne, au bord d’une rivière délimitant les deux pays : l’Our ; le tout pas très loin de nos Ardennes. Après Clervaux, Kautenbach, voici Vianden et son spectaculaire château qui nous attend. La diversité des paysages, le château, le lac, la rivière sauvage, cette belle nature juvénile et cette charmante localité qu’est Vianden ne vous laisseront pas indifférents ! Sans oublier la convivialité du camping avec comme à chaque fois l’apéro du soir. Pour ceux qui souhaitent découvrir le camping / bivouac, possibilité de louer à la compagnie une tente. A préciser à l’inscription. Possibilité de loger au camping le vendredi soir. Demandez les renseignements à l’inscription. Le bistrot du camping est ouvert à cette période, d’où possibilité de se ravitailler et de boire une bonne bière… Avec Philippe Collignon Photos de Jacqueline Depireux
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C’est une rencontre intimiste et originale avec la nature que je vous propose ce jour… Partir tôt le matin, se retrouver en petit groupe à bord d’un Rabaska, pour explorer les coins secrets d’un des plus grands plans d’eau de Wallonie : magique ! Ce grand canoë indien, capable de fendre l’eau silencieusement, nous permettra de nous approcher des roseaux, de palper l’humidité de l’étang, d’humer ses odeurs, de tendre l’oreille et d’écouter la nature qui se réveille. Au programme : ballet de vanneaux huppés, envol d’étourneaux et d’hirondelles, parade de grèbes et bien d’autres surprises encore ! Avant de devenir cette magnifique réserve naturelle d’une diversité incroyable, l’étang de Virelles n’était qu’une cuvette marécageuse traversée de divers ruisseaux. Alors comment en est-on arrivé à ces 80 ha d’eau libre ? Pour comprendre cette évolution, il faut remonter au 16ème siècle : grande époque de la métallurgie. Les richesses minières de la région sont bien connues. Pour travailler le fer, les maîtres de forge utilisaient soufflets et grands marteaux. Ceux-ci fonctionnaient à l’énergie hydraulique, évidemment ! Il fallait donc créer une réserve d’eau suffisamment importante pour actionner ces engins. Un barrage fût créé en travers du ruisseau Nicolas, situé au nord de l’étang actuel. Certaines ruines, et surtout les fameux crayats, nous rappellent cette grande époque industrielle. Aujourd’hui, en plus d’être une réserve remarquable depuis les années 80, le site est devenu un haut lieu d’éducation à l’environnement, où tourisme et conservation de la nature se côtoient au quotidien. Après un bon petit déjeuner, nous quitterons les rives de l’étang pour gambader au coeur de cette mosaïque de milieux naturels : aulnaie marécageuse, roselière, pré de fagne, pelouses calcaires, chênaies pédonculées, érablières … Photos de Jacqueline Depireux et Christine
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Le Connemara, c’est la région dans laquelle les occupants anglais envoyaient en exil les paysans irlandais. La terre était pauvre et peu peuplée. Elle l’est toujours, mais cela ne l’empêche pas d’offrir des paysages bien diversifiés : hauts plateaux calcaires dénudés, monts pelés, vallées verdoyantes, lacs, îlots, fjords. Dans les lacs, la pêche est très prisée. Les deux sommets sont le Maam Turks et le Twelve Bens, qui culmine à 737 mètres, altitude respectable pour les îles britanniques. La bruyère irlandaise couvre de vastes étendues. Un parc national de quelque 2000 hectares a été créé. Dans la tourbe croissent, entre autres, des plantes carnivores. Des cerfs et des poneys sauvages sont visibles. Les ornithologues peuvent observer le pipit des prés, le traquet motteux et plusieurs variétés de faucons. Peut-être aurons-nous l’occasion d’entendre parler gaélique. À l’instar de Dingle, de certains coins d’Écosse et du Pays de Galles, les traditions celtiques sont encore bien vivaces. À nous donc les grands espaces, l’air du large, le souffle et la musique gaélique… Rando et photos de André.
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C’est un week-end double face que je vous propose là. Le samedi, Herbeuval… Nous serons en terre de Lorraine, géologiquement dans le bassin de Paris. Du côté d’Avioth, le paysage doucement collinéen se déplie dans une généreuse alternance de prairies et de bosquets, ponctuée de casemates encore défiantes. La roche y est de grès calcaire jaune, donnant au bâti villageois ses impressions chaleureuses, tandis que le sol marneux et une altitude modeste favorisent une terre chaude et généreuse. Le lendemain, Herbeumont… C’est là que la Semois fait son entrée définitive en territoire ardennais. Le méandre qu’elle dessine à cet endroit se referme presque sur une boucle complète et les 5 kilomètres que la Semois court ainsi ne la rapprochent pas de 100 mètres de la Meuse dans laquelle elle se jette à Monthermé (France). Un relief en crête ainsi cerclé par la rivière, il n’en fallait pas plus pour que les habitants de la région baptisent le site «le Tombeau du Chevalier». Partons donc à la conquête pédestre et débonnaire de ses lieux «fortifiés» ! Rando avec Georgy et photos de Jacqueline Depireux.
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Au pays des Vallées : quatre rivières au coeur de la Haute Ardenne La Haute Lesse, la Lhomme, l’Our et une petite dernière, l’Almache : quatre rivières qui symbolisent encore la pureté, des rivières à truites, comme je les aime c’est-à-dire où je peux pêcher la «fario», la vraie truite de rivière !! Mais nous sommes à la fin de l’hiver et donc pas de souci, je ne vous invite pas à une partie de pêche mais bien à une vraie randonnée sportive. Le temps d’un week-end, nous allons découvrir au fil des vallées quatre des plus belles rivières du massif ardennais : sauvages, oxygénées, encaissées et en cette saison, elles pourraient aussi se révéler «torrentueuses» ! Des rivières plus «intimes» aussi, moins connues que l’Ourthe ou la Semois et qui abritent sur leurs rivages des villages aussi typiques que Our, Gembe, Porcheresse ou, plus en hauteur Mirwart, Redu et Daverdisse et ses superbes bâtisses ! J’ai aussi un coup de coeur pour le confluent de la Lesse et de l’Our que l’on rejoint au terme de ce qui est pour moi, l’un des plus beaux parcours en Ardenne. Ces quatre vallées sont classées «Natura 2000». L’occasion de vous expliquer le biotope de ces vastes massifs forestiers et qui sait de croiser du gibier au détour d’un chemin ! Le samedi soir, pour rester dans l’ambiance intime, nous mangerons un repas de terroir dans un gîte situé où ??? Au pied d’une rivière. Mais laquelle ? Balade avec JP et photos/vidéo de Jean-Claude Lahure Film de Jean-Claude Lahure
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Au départ du hameau de Gistoux, nous irons vers l’ancien moulin de l’Inchebroux du 18°siècle, le champ du fond des gates le long du Train vers le bois de Glabais pour arriver à Longueville…ensuite vers la réserve naturelle de Champtaine issue d’une ancienne carrière sablière et d’une grande valeur écologique, esthétique et botanique ; puis nous irons vers le hameau de Chaumont pour un parcours rural et pittoresque. L’après-midi, nous irons à travers champs vers les tumili de Libersart, le champ du long bâti, la ferme de Gailli pour retrouver la vallée du Train… en Brabant wallon !!!! Le ruisseau du Train prend sa source à Coroy le Grand et 14 km plus loin se jette dans la Dyle qui se jette, elle dans le Rupel puis l’Escaut… Ce sera aussi un parcours bucolique où les sentiers sont si bien entretenus et sauvegardés par les nombreuses associations locales si précieuses. Au plaisir de se retrouver sur nos sentiers à cette saison hivernale ! Photos de Jacqueline Depireux
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La rando-raquette constitue une manière douce de vivre la montagne, de découvrir des espaces sauvages et inaccessibles sans elle. Qui n’a pas rêvé un jour de s’évader dans de grands espaces blancs, où le calme et la sérénité dominent en maîtres, façon Jack London ? Toute personne sachant randonner à pieds est capable de chausser ces étranges gouttes de plastique, pour sillonner de bien beaux massifs enneigés. La Forêt noire, le Jura, le massif Central, les Vosges et pourquoi pas nos Hautes Fagnes, se prêtent à merveille à ce nouveau loisir, qui ne cesse de prendre de l’importance dans la randonnée pédestres Le massif vosgien présente peu de difficultés techniques et l’enneigement y est normalement présent dès la fin décembre. De plus, le manteau neigeux épouse avec beaucoup d’élégance et de délicatesse la forêt d’altitude, ainsi que les grands espaces dominant la partie sommitale du massif : les Hautes Chaumes. Les conditions climatiques hivernales y sont aussi très surprenantes. Le massif tout entier est sous l’influence du vent et de températures nocturnes pouvant même avoisiner les - 25°c ! Dans ces conditions si particulières, de simples piquets ressemblent à d’étranges créatures, figées par la bise, le froid et la neige. Pour cette édition 2016, retour au Rouge Gazon, bien que notre Compagnie n’y ait pas encore chaussé ses raquettes, faute de neige ! Le massif choisi est situé dans les Vosges du sud, entre le col de Bussang et Le Ballon d’Alsace. Pour satisfaire ses randonneurs, la Compagnie a déniché un agréable établissement, au calme, idéalement situé et pourvu d’un confort comme elle aime proposer, c’est à dire «cocoon». L’établissement est connu pour ses copieux petits déjeuners buffets, sa taverne chaleureuse ainsi que sa bonne tenue. Possibilité de chambres pour deux moyennant supplément. Les ballons Comtois seront donc les hôtes de ce long week-end hivernal. Nos différentes journées débuteront depuis la Chaume du Rouge Gazon d’où nous irons à la rencontre de paysages sauvages, isolés, tantôt en forêt, tantôt dans des chaumes ouvertes ; quelques lacs d’origine glaciaire feront aussi partie de nos escapades quotidiennes. Comme chaque année, la Compagnie souhaite donner un maximum de sécurité et de convivialité à ce long week-end hivernal. Chaque groupe est limité à 15 personnes. Photos de Pierre Pigeon
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Voilà une région que je découvris au siècle passé. Nous en avions fait le tour en autonomie avec un compère censé se préparer pour aller à Saint-Jacques-de-Compostelle. Heureusement pour lui, il y a moins de vallonnements sur le chemin du pèlerinage que dans le parc naturel régional du Mont Pilat. Ce souvenir agréable m’est donc revenu, c’est donc l’occasion d’y aller ensemble. Le parc, situé à l’est du Massif central, a été créé en 1974. Le point culminant est le Crêt de Perdrix et ses 1432 mètres d’altitude. Il est possible, mais pas certain, que nous pourrons évoluer en raquettes, ne fût-ce que les jours consacrés à arpenter les sommets. La crête correspond à la ligne de partage des eaux entre l’Atlantique et la Méditerranée, mais aussi entre la Bourgogne, la Provence et l’Aquitaine. Le granite et le gneiss façonnent le paysage de leurs mystérieux éboulis : les chirats. L’eau est également très présente : les cascades, rivières encaissées et étangs égaient le paysage. Autre particularité du massif : il est plus peuplé que les autres montagnes du Massif central. Cela s’explique par une ancienne tradition manufacturière et la relative proximité de Lyon et Saint-Étienne. Photos de André et de Bernard Mottoul
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Peut-être la rivière fagnarde la plus connue, non seulement par la beauté de ses rives mais surtout par son parcours pittoresque. A sa naissance dans les fagnes elle s’appelle « polleur » et après quelques centaines de mètres « la Hoêgne » pour devenir au fil de son val, après maintes cabrioles et autres cascades, une rivière importante qui fini sa vie dans la Vesdre à Pepinster. Par de petites sentes ou par ses rives tourmentées, nous explorerons les «pierriers», ces masses chaotiques de roches qui ont dévalés des sommets voici plus de 9000 ans, mais aussi forêts profondes et landes tourbeuses qui caractérisent cette région. En cette période hivernale, les cascatelles de notre rivière seront probablement figées en une féerie de glaces scintillantes Ce sera également le moment de comprendre, l’Histoire des hommes rudes qui ont vécu des maigres ressources de ce pays magnifique mais combien ingrat de ses richesses, de découvrir comment ils exploitaient la tourbe pour se chauffer et le bois du hêtre pour alimenter les hauts fourneaux de cette fin du XIX°. Photos de Jacqueline Depiereux.
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Après deux séjours ponctués d’un véritable succès, tant par la beauté des paysages hivernaux traversés que par le chaleureux accueil du gîte, voici une troisième organisation pour ce catalogue hivernal. Le massif des Bauges est un des éléments composant la longue chaîne des Préalpes, dans les Alpes du Nord, au même titre que la Chartreuse, le Vercors et les Aravis. Massif situé à cheval entre la Savoie et la haute Savoie. L’ensemble des cinq journées raquettes se déroulera au Coeur du Parc régional naturel, là où les altitudes sont suffisamment hautes (supérieur à 1200 – 1500 m) pour garantir un enneigement convenable durant une bonne partie de l’hiver. Le caractère sauvage, quelques fois austère sera au rendezvous tout au long du séjour; seuls14 villages colonisent les 26 000 hectares du coeur du Parc régional naturel, pour une densité de population de 18 habitants par km². La partie sommitale pointe son nez à une altitude de 2217 m – pointe d’Arcalod. C’est par une multitude de combes, hautes combes, zones sauvages et boisées, cols et même sommets que je vous ferai découvrir une des plus belles régions des Préalpes françaises. Nous nous imprégnerons d’une véritable ambiance de montagne hivernale comme on les aime à la Compagnie. Chaque soir, nous serons les hôtes d’un gîte confortable aux succulents repas préparés par Sophie, nous profiterons de la chaleureuse ambiance qui y règne : feu de bois, repas montagnards et discussions autour d’un bon génépi ou d’une infusion à la verveine. Photos de Alain Berny
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Terres chaudes et terres froides seront les maîtres mots du week-end, puisqu’il s’agit d’une marche qui traverse la frontière géogologique qui sépare l’Ardenne de la Famenne : la Calestienne… Cette région géologique de la Belgique se caractèrise par son sol calcaire. En cette fin janvier nous aurons peut-être de la neige, elle illustrera encore plus la différence de la température au sol entre la partie schisteuse et froide : l’Ardenne ; et la partie calcaire et chaude : la Calestienne. De la Basilique de Saint-Hubert, direction la forêt à la découverte du projet Life. Le projet Life, c’est l’Instrument Financier pour l’Environement, il a pour but de développer un réseau européen de sites dont l’intérêt biologique doit être préservé. Pour la région de Saint-Hubert un budget de plus de deux millions d’euros a été attribué pour la restauration des plateaux tourbeux. Ensuite nous redesçendrons vers le Fourneau Saint Michel, ancien site sidérurgique du XVIIIème siècle où nous nous arrêterons pour manger. On finit la journée en longeant la Lomme sauvage à contre courant jusqu’à Mirwart, au coeur d’un domaine forestier de plus de 1000 hectares. Logement, repas et soirée en gîte confortable. Le lendemain nous changerons de vallée pour explorer la Lesse jusqu’au gouffre de Belvaux où elle effectue un parcours souterrain de 24h. Cette région est nettement plus douce que celle traversée la veille, on la surnomme la petite Provence belge grâce à son sol thermophile. Nous continuerons également la découverte du projet Life dans ces régions calcaires de la Calestienne pour finir la journée par un point de vue splendide, un des plus beaux de Belgique. Photos de Evelyne Dupont
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C’est à une rando sportive que je vous invite. La vallée de l’Ourthe révèle bien des surprises. Si les dénivelés n’ont rien à voir avec ceux que l’on rencontre en montagne, la succession de ceux-ci peuvent déjà vous donner un avant-goût de l’effort qui vous attend lors de la rando en altitude. Cette journée sera d’ailleurs un excellent entraînement : l’an dernier, un randonneur a calculé au terme de la rando 1000 m de dénivelé positif et 1000 m de dénivelé négatif. Lovée dans un écrin de verdure, la ville de La Roche en Ardenne est le point de départ idéal pour aller vers tous « sommets » qui l’entourent. Nous quitterons rapidement la « perle des Ardennes » pour grimper le long du château fort et rejoindre l’un des premiers villages qui l’observe de haut : Cielle. Ensuite, plongée vers la vallée de l’Ourthe aux environs de Marcourt puis remontée vers Hodister et l’Ermitage de St-Thibaut. Classés depuis 1973, la chapelle (1639) et l’ermitage (XVIII è siècle) offrent une vue splendide sur l’Ourthe et les villages environnants. Ensuite, retour vers La Roche via la Croix de Beausaint ( 50 cm de neige en janvier 2010 – c’était magique !) dernier « sommet » de la journée d’où vous pourrez jeter un dernier regard vers tout le chemin parcouru avant d’apprécier une bière bien méritée ! Photos de Véronique Chenut, Jean-Claude Lahure et de JP Film de Jean-Claude Lahure
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