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Dans
les Ecrins
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Après la randonnée en autonomie organisée l’été dernier
qui avait été passablement
arrosée, nous avions été magnifiquement reçu dans
un gîte tout neuf et très confortable à
La Bérarde, temple même des Écrins.
En effet, c’est de là que les alpinistes s’ébranlent
en direction du refuge du Promontoire,
sésame pour la mythique et très esthétique Meije, couronnée
par le bien nommé Doigt
de Dieu. Celui (celle aussi…) qui s’attaque à la Meije est
un vrai alpiniste. Cette montagne
a le mérite d’être 17 mètres en dessous de la barre
fatidique des 4000 mètres.
Donc, ceux qui la gravissent n’ont cure du fait de pouvoir dire «j’ai
fait un 4000». Ils
recherchent la verticalité, l’engagement, l’élégance.
Redescendons sur terre, nous ne gravirons pas la Meije, moi non plus d’ailleurs
: je n’ai
pas le niveau, m’a dit un guide. C’est très bien ainsi.
Contentons nous dès lors de
contempler, d’admirer, de respirer à notre rythme et, au gré de
la météo, d’explorer des
vallées, de découvrir un torrent, un refuge, les premières étendues
de neige, les parois
et les trésors du parc national des Écrins.
Nous, on n'a pas fait un 4000 mais on a fait les Ecrins avec André !