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Sur
le Cézallier
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Le Cézallier est un haut plateau situé entre les grands volcans
des Monts d’Or, au nord, et du Cantal, au sud. Le signal de Luguet y
atteint tout de même 1551
mètres d’altitude.
La population ne dépasse pas les quatre habitats au km².
C’est un plateau, mais les nombreuses éruptions volcaniques et
l’érosion des glaciers du
quaternaire y ont modelé un relief varié. De fin mai à octobre
les vaches Salers et Aubrac
parcourent les montagnes d’estive. Le climat frais, humide et venté limite
la saison végétale à
l’été d’où l’absence de cultures. L’ancienne
hêtraie sapinière a été complètement
exploitée par les communautés religieuses du Moyen Âge.
Cette forêt n’existe donc plus
sur le plateau : on rencontre juste quelques arbres isolés ou l’une
ou l’autre plantation
d’épicéas. Cela donne un espace fascinant, mais sans concessions.
Je vais d’ailleurs vous confier ceci : en mars 2010, contre le vent,
je n’ai jamais eu aussi
froid en marchant qu’ici…et pourtant je reviens, mais en mai…
Quelques merveilles : les lacs de Montcineyre et de Godivelle, d’origine
volcanique, et les
nombreuses tourbières, d’origine glacière ou volcanique.
Il y a aussi quelques lieux habités,
quelques solides fermes, l’une ou l’autre chapelle et une spécialité du
terroir émanant
des espaces herbeux même : le Saint-Nectaire.
Le Cézallier, c'est avec André !