Au pied du Mont Ventoux

Photos de Pierre Pigeon

Depuis le temps qu’on l’aperçoit au loin, il fallait bien qu’on l’approche un jour, le géant de Provence. De la Drôme provençale au Lubéron en passant par l’Ardèche ou la Sainte-Baume, il se détachait, de sa silhouette pyramidale, sur le bleu de l’horizon.
On peut le gravir de tous les côtés en passant par chaque étage de végétation avant de finir sur sa crête dénudée et austère. Là, la pierre calcaire est omniprésente et il s’y trouve, en plus de quelques bâtiments, une superbe chapelle, abri du pèlerin ou du randonneur.
On peut aussi parcourir ses flancs à la recherche d’une chapelle ou s’aventurer dans les gorges de la Nesque dont les itinéraires en balcon sont taillés profondément dans le calcaire. Une incursion dans les dentelles de Montmirail, qui dépassent à peine les 700 mètres d’altitude, est très ludique. En passant par une grotte, la chambre du Turc, on peut se hisser sur le sommet, une petite terrasse appelée la dent du Turc. De là, on domine de prestigieux vignobles dont ceux de Gigondas.
Le Ventoux fut gravi en 1336 par le grand Pétrarque. À nous de regarder les merveilles du lieu avec l’oeil du poète…

André, on repart quand tu veux !