Les Ardennes granducales, au fil de la Wiltz et de la Sûre

L’Oesling qui recouvre la partie septentrionale du Grand-Duché n’est pas sans rappeler les caractéristiques de notre massif ardennais. Il en constitue en fait le prolongement grand-ducal, au même titre que l’Eiffel allemand. Il présente des vallées profondes, des flancs de collines escarpés et généreusement boisés avec une altitude pouvant atteindre 560 mètres. Son sous-sol est composé de schiste dur et les rivières qui le traversent y ont un cours capricieux. Pourtant, cette région offrent des panoramas qui dépaysent même les habitués de l’Ardenne. Le relief y semble en effet plus puissant, les volumes s’y déploient généreusement et les chênes y ont été préférés aux conifères de nos régions. C’est donc tout d’abord dans les vallons enclavés de la Wiltz et sur ses crêtes aérées que je vous convie à cette rando un peu aventureuse.
Puis, le lendemain, petit changement de décors… Une région similaire au départ mais que l’homme a largement modifié par l’édification du barrage de la Sûre, dans les années 60. La rivière ainsi retenue par l’homme, ses eaux n’ont pu qu’enfler dans les vallées situées en amont, pour lui conférer sa physionomie actuelle. Long de 40 kilomètres, relativement étroit et particulièrement sinueux, ce lac à la surface oblongue remplit une double-fonction : la production d’électricité et l’approvisionnement en eau potable.
Gageons que l’hiver nous comblera de ses plus beaux effets…

Super Georgy !