1 / 1
|
![]() |
![]() |
![]() |
|
| ||||
Dans
le camp de Lagland
|
Par le passé, les domaines militaires étaient
strictement interdits au public et, en principe, solidement gardés.
Mais, en Belgique, les tâches de l’armée ont évolué.
On s’est aussi rendu compte que les domaines militaires comme Elsenborn,
Marche, Bourg Léopold ou Lagland contenaient d’importantes richesses
naturelles.
Lagland, terrain de 28000 hectares, a été cédé en
1881 par la ville d’Arlon à l’Armée. Le site a donc été préservé depuis
plus d’un siècle de toute urbanisation et activités agricoles
ou touristiques.
Une lande à bruyère, des marais et une forêt composent son étonnant
paysage. Le Landbruch, l’un des marais de la haute Semois, s’y étend
sur 95 hectares et figure parmi les sites d’intérêt biologique
les plus intéressants du nord de l’Europe.
On y trouve l'arnica, le rossolis et le genêt poilu, sans oublier toute
la gamme des lichens et quelques orchidées. Le guêpier d'Europe,
le busard cendré, la pie-grièche écorcheur, l’hirondelle
de rivage sont présentes également ainsi que de nombreux insectes
et batraciens.
Avec les conseils des scientifiques, les responsables du camp Lagland ont compris
l'intérêt environnemental de ce site désormais protégé.
Progressivement, une dynamique environnementale est née au sein des forces
armées, avec pour soucis premiers l'information et la sensibilisation.
Il n’est aujourd’hui plus impossible d’entrer dans le camp.
C’est ainsi que j’ai pu récemment participer à une
course, puis à un entraînement d’orientation dans ce magnifique
espace. J’ai donc pensé à une randonnée d’une
journée et introduit une demande pour
la Compagnie dont vous allez bénéficier…
Garde à vous, André a réussi sa journée !