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Sur les plateaux de l'Ardenne centrale

A cette époque de l'année, la forêt se ferme partiellement à ses visiteurs habituels. Randonneurs, cyclistes, forestiers font alors place aux chasseurs dont l'action cynégétique contribue à maintenir l'équilibre de ce milieu. Ils remplacent nos grands prédateurs disparus et prélèvent le gibier en surplus.

C'est l'occasion, par défaut certes, d'aller arpenter les plateaux dégagés de notre Ardenne centrale, cette Ardenne que l'on qualifie souvent de profonde tant elle est peu fréquentée et méconnue.

Ce sont ces zones de plateaux aux vastes surfaces aérées, tranquillement ondulées que je vous propose de découvrir en cette saison d'automne mais qui peut déjà tant ressembler à l'hiver, dans cette contrée.

Ces plateaux sont consacrés principalement à l'élevage et, sporadiquement, aux cultures (pauvres) du seigle, de l'épeautre, de l'avoine... Ce n'est pas tant la qualité ni la profondeur du sol mais bien les outrances du climat qui conditionnent l'agriculture de l'Ardenne centrale. A 500 mètres d'altitude, l'hiver rigoureux s'attarde et le printemps tarde...

Merci Georgy pour cette belle balade et à Thomas Nemerlin pour les photos