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Tancremont
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Entre les vallées historiques de la Vesdre et de la Hoegne, Tancrémont
sur sa crête n’offre pas seulement son «Vi Bon Diu» du 11e siècle si serein et si bien sculpté et ses célèbres
tartes mais aussi de vastes paysages animés et contrastés !
Tantôt des bocages, des paysages doux, agrestes, champêtres, tantôt
des terrains plus ardennais, âpres, sauvages et envoûtants.
La découverte de la vallée de la Vesdre, méconnue pour
certains, pourra nous faire comprendre ses méandres et ses versants
comme si cette rivière avait voulu échapper à l’emprise
des fabriques de draps? Victor Hugo n’a-t-il pas écrit de cette
vallée
: «C’est la plus ravissante vallée qu’il y ait au
monde. En été, par beau jour, avec le ciel bleu, c’est
quelque fois un ravin,
souvent un jardin, toujours un paradis» ? C’est dire si la découverte
mérite le détour même au printemps ! Nous longerons
de nombreux ruisseaux «aux noms enchanteurs» qui dévalent
pour découvrir l’autre versant, celui de la vallée de la
Hoegne.
Les contrastes se retrouvent encore dans les terrains, les paysages fagnards,
boisés ou bien ouverts sur la «fenêtre de Theux»,
cette fameuse dépression particulière. Nous irons vers quelques
hameaux fleuris par des sentiers de pèlerins, nombreux dans
le coin, et d’anciens chemins qui feront naître l’élan
d’aller à leur découverte…
«
Il n’y a pas de pas perdus…», André Breton.
Et dégusterons-nous enfin ou finalement cette fameuse tarte au riz ou
aux fruits de Tancrémont?
Les dictons du Chat Président : «Il n’y a pas de Mai (qui
tiennent) !» et «En Mai, même mes mémés m’aimaient».
... et une jolie balade de plus avec Béatrice